Thyrte
Thyrte est une colonnie de Borissa n’ayant pas encore le statut de cité-État.
Située à l'extrémité sud des terres korantiennes, elle se dresse sur le littoral océanique, en un lieu où les routes commerciales méridionales, essentiellement dominées par l’Assabie, rencontrent celles du Nord, sur lesquelles les Korantiens étendent encore largement leur hégémonie. L’arrière-pays possède de nombreuses ressources inexploitées et est occupé par des autochtones thennaltais semblant sur le déclin, peu à peu repoussés vers des terres marginales ou placées sous la coupe des arrivants. Thyrte est même proche de l’une des dernières grandes régions sauvages du Taygus méridional : la forêt de Sarde, qui constitue le dernier obstacle entre les Korantiens et leur patrie d’origine, au Sud, en Méthélie, où se trouve leur ennemi héréditaire, la Théocratie jekkarine.
La population de la ville et des environs compte quelque 800 citoyens de sexe masculin et leurs familles. Les hommes célibataires sont certes en surnombre chez les colons, mais en ajoutant les métèques, les esclaves et les itinérants, Thyrte compte environ 4500 âmes dans la ville et alentours. Certaines maisons sont de simples bâtiments au toit de chaume de trois ou quatre pièces autour d'une cour, d'autres forment d’imposantes villas aux toits de tuiles. Quelques rues présentent des bâtiments modestes, voire délabrés où habitent les habitants les plus démunis. Certains sont des citoyens qui ont connu des temps difficiles, mais la majorité sont des autochtones composés de paysans thennaltais sans terre ou de réfugiés en exil venus du jekkaride.
Thyrte n'a pas besoin de muraille sur son front de mer, même si sa première fortification de pierre est une tour surplombant l'entrée du port. Du côté terrestre, la cité est protégée par un long fossé, des remparts et une palissade autour de la colonie, à l'intérieur de laquelle les fondations permettent de dresser un mur en pierre de taille dans le but d’achever le temple et la muraille à temps afin d’établir officiellement Thyrte comme une cité-État à part entière.
Personnalités publiques
- Le gouverneur Rikalsos de Vimaylo, acolyte du culte d’Anayo de Borissa, dirige la ville et porte le titre temporaire de « roi de Thyrte ». Sa femme Symbale, a, dit-on, beaucoup d’influence sur lui.
- Volsenna est la Mère de la cité, prêtresse du culte d'Orayna de Borissa (Thyrte n’étant pas encore une cité-État, elle n’a pas de déesse tutélaire qui lui propre) qui dirige les matrones et le temple. Elle est veuve et extrêmement populaire, même auprès des métèques.
- Kortano est le bras droit de Rikalsos. C'est un syndic de la guilde marchande borissienne et prêtre de Sabatéus (dieu du commerce).
- Aparinaon est un prêtre de Kos (dieu de la Loi) et un acolyte de Thortil (dieu de l’agriculture et de la guerre) chargé de faire appliquer la loi et de punir les coupables.
- Le seigneur Skelfus est le chef local des païens thennaltais. Il est parfaitement intégré dans la société korantienne et a même été paladin au service de l’empereur korantien Baléus, le père de l'actuel empereur Koïbos.
Bâtiments notables
- Temple d’Anayo, siège du gouvernement
- Temple d’Orayna de Thyrte (en construction) avec un sanctuaire d'Orayna de Borissa
- Temple de Sabatéus, siège de la guilde marchande et de la chambre de commerce
- Sanctuaire de Pyrolus
- La Nageoire Bleue, une taverne haut de gamme, lumineuse et aérée.
- La Tortue qui Patauge, la seule auberge de Thyrte, haut de gamme. Fait office de salle d’audience improvisée pour les procès mineurs.
- Chez Mari la Saline, une lugubre taverne pour marins.
- Le Scriptorium de Médranthos, qui fait office à la fois de bibliothèque et d’université