Cultes officiels de Korantie
Chaque cité-État korantienne possède son propre panthéon de divinités que ses citoyens sont censés honorer. Ces panthéons sont plus ou moins semblables d’une cité à l’autre, et comprennent une sélection de dieux de la Cour Céleste commune à tous les Korantiens. Toutefois, chaque cité met en place ses propres cultes, ouverts seulement à ses citoyens, avec des conditions d’adhésion ou des obligations spécifiques : le culte d’Anayo à Himéla différera du culte d’Anayo à Agissène. Les cultes officiels jouent un rôle fondamental : chaque rouage de l’État et de la communauté fonctionne comme un culte lié à sa divinité tutélaire. Des informations supplémentaires sont prodiguées dans le chapitre sur les cultes.
La Cour céleste
Les korantiens vénèrent un panthéon immuable de dieux qu’ils nomment la Cours céleste. Chaque korantien a au moins entendu parler de ces dieux.
- Lanis (l’Empereur solaire)
- Orayna (la Reine des cieux, la Mère des nations)
- Anayo (le Souverain, mari d’Orayna)
- Estrigel (le Herault)
- Kos (le Gardien, l’Exécuteur)
- Sabatéus (le Commerçant)
- Lanthrus (le Laborieux)
- Pyrolus (le Marin)
- Torthil (le Vaillant)
- Veltis (la Destructrice)
- Lasca Veltis (l’Omnisciente)
- Tarankis (la Créatrice)
- Sémordis (le Sauveur)
- Arribéus (le Chanteur)
- Sheylo (la Terre Nourricière)
- Zolesta (la Terre Morte)
- Diotimar (la Mère Océan)
- Dagomar (le Père Océan, divinité hostile)
- Palaskil (le Seigneur des Tempêtes)
La Trinité civique d’une cité-État
Les trois cultes clés d’une cité sont ceux de la déesse tutélaire de la cité, vénérée par les femmes ; de son mari Anayo, vénéré par les dirigeants de la communauté et dieu du commandement, du gouvernement, de la sagesse et du savoir ; et de Torthil, vénéré par les hommes et dieu de l’agriculture et de la guerre. Parfois, Torthil est remplacé par une autre divinité, si celle-ci reflète mieux les préoccupations des citoyens mâles.
- Le culte d’Anayo est chargé du gouvernement de la cité et fournit les jurées pour les affaires impliquant des citoyens. Ils proposent les candidats élus au conseil de la cité (les archontes), qui dirigent la ville.
- Le culte d’Orayna vénère la déesse tutélaire de la cité, véritable incarnation divine de la ville, qui est un aspect d’Orayna, différent dans chaque cité. Chaque citoyen doit offrir un point de magie permanent à Orayna lors du Serment de Loyauté qui marque le passage de l’enfance à l’âge adulte. La Mère de la cité dirige le culte.
- Le culte de Thortil (ou parfois celui Pyrolus dans les cités les plus tournées vers la mer) incarne le travail agricole qui fait vivre la cité et la force qui la protège au quotidien : la milice citoyenne.
Autres cultes répandus
De nombreuses autres divinités jouent un rôle important dans l’État : un culte peut exister en leur honneur ou elles peuvent être représentées comme des sous-cultes d’un membre de la Trinité.
- Les cultes de Sabatéus s’occupent du commerce, dans les cités, entres les cités et avec les nations étrangères. Ils frappent la monnaie, autorisent ou refusent les activités commerciales, levent taxes et impôts, et font office de banque. Une force spéciale, les sabatéens, est chargés de protéger les routes commerciales et les entrepôts.
- Les cultes de Kos sont chargés de faire appliques les lois et de rendre la justice. Ils gèrent un force de police constituée d’esclaves qui patrouillent dans les rues : les vigiles urbains.
- Les cultes de Pyrolus s’attachent à tous les aspects de la vie d’un marin. Tous les capitaines de navires sont des acolytes du culte de Pyrolus.
- Les cultes de Palaskil vénèrent la tempête et sont le plus souvent chargés d’organisé le bataillon patriotique, la force militaire professionnelle de la cité.
Cultes uniques dans toute la Korantie
- Le culte solaire impérial vénère Lanis. Il est directement dirigé par l’Empereur qui en est le patriarche. À l’intérieur ou à proximité de chaque cité-État korantienne se trouve une enclave sous autorité impériale qui abrite le culte solariste et ses paladins, une force d’élite entièrement dévoué à l’Empereur.
- Les sibylles de Korantie sont un groupe d’une douzaine de devineresses qui vénèrent une divinité obscure : Lasca Veltis. Elles sont extrêmement respectées et une cités-État considère comme un grand honneur d’avoir une sybille dans ses murs.